Si vous passez beaucoup de temps assis(e) devant un ordinateur, en voiture, les muscles fléchisseurs de vos hanches ont de fortes chances d’être tendus.
UN PEU D’ANATOMIE
Le psoas est l’un des muscles fléchisseurs de la hanche. Il permet donc de rapprocher la cuisse du ventre, pour monter les escaliers, par exemple. En plus de permettre de bouger, il a un impact important sur la posture de la région lombaire.
Le psoas a un meilleur ami qui s’appelle l’iliaque, On parle souvent du psoas-iliaque.
Le psoas prend son origine sur la dernière vertèbre thoracique (T12), et les vertèbres lombaires (L1 à L5) et va terminer sa course sur le fémur. Pour sa part, le muscle iliaque se trouve dans le creux intérieur du bassin et va s’attacher juste à côté du psoas. Par sa position proche du centre de gravité du corps, il a une influence sur le maintien de l’équilibre.
A QUOI SERT IL ?
Le psoas iliaque est un muscle puissant car c’est le plus grand fléchisseur de la cuisse sur le bassin.
C’est également un faible rotateur externe. Il contribue à la fois à la station debout en assurant l’équilibre du tronc et à la marche en permettant la flexion de la cuisse du membre mobile lors de la marche.
DYSFONCTIONNEMENT
Les personnes travaillant en bureau, les cyclistes sont souvent sujets à des tensions des psoas-illiaques. Un dysfonctionnement du psoas peut contribuer à différentes conditions physiques dont notamment :
⚡️ Dysfonctionnement du plancher pelvien;
⚡️ Douleurs au bas de dos, aux hanches, aux genoux et aux joints sacro-iliaques;
⚡️ Douleurs menstruelles;
⚡️ Problèmes de digestion; perturbation émotionnelle.
EMOTIONS ET PSOAS
Pendant la gestation, nous sommes enroulés sur nous-même autour de notre cordon ombilical. Nous sommes confortables ainsi, les cuisses repliées sur le torse. Nous flottons en position foetale dans notre liquide amniotique. Cette sensation de bien-être reste en mémoire dans nos tissus (mémoire tissulaire).
Au passage, notre cerveau primitif enregistre aussi cette position comme une carapace, une position protectrice. Nous protégeons notre centre en nous repliant sur notre ventre. Lorsque nous naissons nous restons un long moment dans une position de repli. Petit à petit et lorsqu’ils sont très paisible alors les bébés s’ouvrent, leurs hanches se relâchent. En grandissant, nos hanches s’ouvrent pour que nous puissions marcher sur nos deux jambes.
Mais lorsque nous avons des émotions fortes, notre mémoire tissulaire nous protège, cherche à nous remettre dans un cocon, et ferme nos hanches. Pour ce faire, ce sont bien les psoas qui sont mobilisés. Ils se contractent pour nous remettre en boule.
COMMENT TRAITER UN PSOAS
Dans un premier temps, consulter un ostéopathe. En cas de doute, il pourra vous orienter vers des examens complémentaires, voir une rééducation avec un kinésithérapeute. Une cure detox peut vous aider également, enfin étirer le psoas ou le mettre en posture neutre vous soulagera.
POSTURES POUR LE PSOAS
Fente basse
La fente basse est la posture idéale pour étirer votre psoas tout en ayant un travail dynamique.
Psoas au repos
Si l’inflammation est là, prenez le temps de mettre le psoas au repos.
Le Cygne
Posture de Yin Yoga qui va à la fois étirer votre psoas de la jambe en extension lorsque vous la pratiquez le buste redressé.
Elle est aussi intéressante pour étirer le piriforme de la jambe avant. Cette posture améliore la mobilité de la hanche, libère le nerf sciatique et renforce le bas du dos.